Une structure d’entreprise coopérative, ou « scop », est une structure dans laquelle tous les employés ont une participation dans l’entreprise et ont une voix dans sa gestion. Bien que les ventes commerciales saines aux employés par le PDG soient encore rares, elles sont en augmentation. Alors, dis-moi, est-ce une bonne idée ?
Un verdict qui ne fait aucune différence pour le vendeur
En ce qui concerne le vendeur, peu importe que l’entreprise soit vendue aux employés actuels ou à un repreneur extérieur. Les responsabilités légales avant et après une vente sont les mêmes, avec seulement quelques détails mineurs qui changent. De plus, il n’y a aucune raison de modifier le prix de vente étant donné que la valeur de l’entreprise n’est pas affectée.
En fait, même si vous connaissez et faites confiance à vos employés, vous devez suivre toutes les procédures nécessaires et recommandées. Ceux qui cherchent à vendre leur entreprise sont bien avisés de demander l’aide de professionnels qui peuvent effectuer des audits, donner des avis sur la valeur de l’entreprise et les guider tout au long du processus de vente.
Qui pourrait être un client plus facile à trouver ?
Certains propriétaires d’entreprise qui cherchent à vendre sont prêts à vendre à leurs employés, car c’est une option plus pratique pour eux. Ainsi, plus besoin de chercher un vendeur, et tout se discute et se négocie plus rapidement et facilement que d’habitude, dans les limites de la loi.
Cependant, il n’est pas toujours vrai que tous les employés d’une entreprise soient suffisamment unis pour former un front uni exprimant le désir de racheter l’entreprise. Donc, vous ne devriez pas simplement supposer que c’est une réponse pratique. En fait, il doit y avoir de bonnes raisons pour lesquelles ce genre de cas est si rare.
Est-ce une bonne affaire pour les travailleurs ?
Les travailleurs peuvent trouver avantageux d’acheter l’entreprise où ils sont employés. Le premier est qu’il offre la possibilité de se constituer un patrimoine professionnel sans avoir besoin d’un investissement initial important. La deuxième raison est que s’ils suppriment certains postes de direction et prennent collectivement le contrôle de l’entreprise, ils pourront partager plus équitablement les fruits de son travail.
Cet effort résume un espoir de longue date du mouvement ouvrier : qu’un jour, les travailleurs puissent posséder leur outil de travail sans sacrifier la sécurité d’emploi. Cependant, il ne faut pas supposer qu’une telle action est dépourvue de répercussions. La charge de travail supplémentaire que cela crée peut être particulièrement éprouvante pour une petite équipe.
Est-ce un bon plan de représenter l’entreprise de son mécène ?
Il y a plusieurs aspects positifs à transmettre à l’entreprise aux employés. La loi du 31 juillet 2014 pour la relance de l’économie sociale et solidaire (loi n° 2014-856) a, entre autres, été promulguée pour encourager précisément ce type de retour.
Un dispositif d’information des salariés des entreprises de moins de 250 salariés sur leurs options de relance de l’entreprise tout au long de son existence, Les travailleurs ont le droit d’être informés à l’avance si leur entreprise est vendue. Cette législation a été finalisée par la loi de 2015 sur la croissance et les opportunités économiques (loi n° 2015-990) et ses décrets d’application, entrés en vigueur le 6 août 2015.
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Les avantages de la transmission aux employés
Pour l’entreprise et son dirigeant
Sans objectif précis en tête, il n’est guère logique pour une entreprise de chercher un repreneur extérieur (et de courir le risque de ne pas en trouver un qui respecte les normes de l’entreprise). Ainsi, le PDG peut enfin se détendre un peu sur la direction que prend son entreprise.
Les employés ont une compréhension approfondie de leur lieu de travail et les compétences nécessaires pour faire leur travail efficacement. En termes de longévité, c’est un plus indéniable. Ils s’adapteront rapidement aux contraintes de votre management si vous les accompagnez bien. En fait, le dirigeant n’a qu’à rester quelques mois pour présenter les nouvelles recrues aux fournisseurs et aux clients de l’entreprise et fournir quelques conseils sur les tâches administratives pour assurer un transfert en douceur et la viabilité continue de l’entreprise.
Les Salariés
Puisqu’ils auront toujours un emploi lorsque l’actuel PDG prendra sa retraite, leurs inquiétudes concernant son départ ne sont pas fondées. Ils peuvent même vouloir augmenter leurs revenus tout en gravissant l’échelle sociale. Ils obtiennent l’autonomie dont ils ont tant besoin en devenant décideurs de l’entreprise. Données générales sur les employés pour les entreprises de moins de 250 employés
Un système d’identification des salariés pour les entreprises de moins de 250 salariés a été mis en place conformément à l’article 18 de la loi sur l’économie sociale et solidaire de 2014 (loi n° 2014-856, votée le 31 juillet 2014). Cette loi a été finalisée par le décret n° 2016-2 du 4 janvier 2016 portant sur l’information salariale triennale requise par l’article 18 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 portant réglementation de l’économie sociale et solidaire. Ce système est entré en vigueur le 6 janvier 2016. La connaissance par les salariés des perspectives de réanimation de l’entreprise est cruciale. Elle a deux faces, une générique et une adaptée à chaque entreprise.